Les 4e et les 3e accueillent des comédiennes et des comédiens du TNBA !

Du 23 février au 25 février, des comédiennes et des comédiens du TNBA (Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine) sont venu.e.s à la rencontre des élèves de 4e et de 3e du collège pour leur proposer des ateliers de mise en voix dans le cadre de leur cours de Français. A défaut de pouvoir aller au théâtre en soirée comme d’habitude, c’est le théâtre qui est venu à nous sur l’initiative de l’équipe de Lettres.

Deux élèves de 3e B vous racontent leur expérience. Je laisse donc la place à Nolan puis à Lenny qui ont accepté de raconter ce moment privilégié.

« Ce que j’ai ressenti du long de l’atelier était de la joie, de l’appréhension car j’avais peur de faire la mise en voix devant toute la classe, mais je ressentais parfois aussi de la tristesse car le texte était quand même assez dur émotionnellement, j’essayais de me raisonner à y aller mais la peur était plus forte que le courage, en tout cas j’ai quand même été fier de mes camarades qui ont eu le courage de faire cette mise en voix. En ce qui concerne la
comédienne qui a animé cette atelier, ce fut l’occasion de rencontrer une comédienne joyeuse, investie et qui adorait son métier. Malgré mes peurs j’ai quand même apprécié ce moment »

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« Trois intervenants du TNBA ont très gentiment accepté d’animer un atelier de mise en voix d’un texte
auprès de plusieurs classe dont la mienne. Nous avons en premier lieu lu les paroles de « Attendez que ma joie revienne » de Barbara, puis certains élèves sont passés devant le groupe pour, non pas chanter les paroles de cette musique, mais les prononcer comme si nous les pensions vraiment, comme si nous nous adressions à quelqu’un.
J’étais un peu stressé à l’idée de passer devant mes camarades mais une fois debout en face d’eux à lire les paroles, je me sentais de mieux en mieux.

C’était amusant mais surtout intéressant car on a pu me conseiller sur certains points. Une fois rassis, ayant laissé ma
place à un autre élève, je me suis fait la remarque comme quoi j’aurais peut être du y rester un peu plus car j’ai adoré.
En tout cas, j’ai grandement apprécié être présent ce jour-ci pour participer à cet exercice et pour rencontrer les très belles personnes qu’étaient les intervenants. »

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Pousser la porte d’étranges chambres des merveilles !

Le jeudi 25 février 2021, Rafaëlle Coudrais-Duhamel, chargée des publics et de la communication pour le Centre des monuments nationaux et notamment pour le château ducal de Cadillac, est venue animer un atelier de découverte des cabinets de curiosités avec les 6e H et les 6e A.

A cette occasion, les élèves ont pu faire une visite virtuelle du château de Cadillac sur les traces du duc d’Epernon lui-même !

Les élèves ont pu ensuite fabriquer leur propre maquette de cabinets de curiosités grâce au matériel proposé par Rafaëlle. Nous avons sorti les ciseaux, les tubes de colle, les feutres et les crayons de couleur pour imaginer des cabinets de curiosités hauts en couleur.

Ce travail s’inscrit pour les 6e A dans le cadre d’un projet d’élaboration d’exposition miniature de la charte de la laïcité.

Pour les 6e H, ce fut la première étape d’un projet d’élaboration de cabinets de curiosités mythologiques. Après avoir lu des documents sur l’histoire du cabinet de curiosités, après avoir découvert plusieurs textes de la mythologie à travers des albums jeunesse, les élèves vont inventer leur propre chambre des merveilles mythologiques.

Affaire à suivre…

bookcreator d’Halloween

À l’occasion des vacances de la Toussaint, les élèves de 4eme A  et B se sont lancés dans l’écriture de courts récits abominables, sanglants, cruels et effrayants : les récits d’Halloween… Voici  le résultat, à faire frissonner, dans deux livres virtuels qu’ils ont également illustrés et mis en voix (bruitages en prime). Bonne lecture (ou écoute) mais attention si vous ne trouvez plus le sommeil on vous aura prévenus!

Rencontre avec Gilles Abier : Le témoignage d’une lectrice.

Découvre l’émission de webradio qui a été préparée par des élèves de 6°B et de 6°F avec une interview exclusive de Gilles Abier en cliquant ici.

Le vendredi 6 décembre, nous avons eu la chance de rencontrer l’auteur Gilles Abier à l’occasion de « Livres en citadelle », salon littéraire qui se tient à Blaye tous les ans en décembre. La rencontre s’est passée au CDI du collège où les chaises ont été disposées en arc de cercle. La rencontre a duré de 10h40 à 11h30.

Gilles Abier est un écrivain français. Son premier roman Fausse compagnie a été publié en août 2000. Il écrit des romans pour les jeunes et les adolescents. Grâce à notre professeure de Français, Mme Burren-Damour (très motivée), nous avons pu nous préparer à cette rencontre en lisant quelques uns des livres de Gilles Abier. Pour ma part, j’ai lu Un nuage dans le ventre, Une graine en cadeau, Le nouveau roi de la France, Salut Hikaru, Tout pour le violon, Le trésor de l’île sans nom, La Vie en verte et Ma vie de génie incompris (qu’il a traduit). Pendant la rencontre, nous avons pu poser des questions sur son métier ou ses livres (qu’on avait rédigées au préalable dans une lettre).

On a appris de nombreuses choses  sur le métier d’écrivain : qu’il n’y avait pas (contrairement à d’autres pays) de formation pour devenir écrivain, que Gilles Abier trouve (la plupart du temps) son inspiration dans des faits réels qu’ils transforme pour en faire des romans comme par exemple pour Un de perdu où c’est une affiche avec des portraits d’enfants perdus aperçue en gare de Périgueux alors qu’il attendait son train qui l’a inspiré.  Nous avons appris que pour écrire un livre il ne suffit pas de l’imaginer et « pouf » il apparaît dans les magasins, il faut d’abord que l’éditeur le « valide », qu’il soit imprimé et vendu en librairie ou grande surface. Et quelques fois l’éditeur/l’éditrice choisit de ne plus imprimer le livre. Souvent les traducteurs/traductrices traduisent dans leur langue natale, d’ailleurs certains livres de Gilles Abier ont été traduits (exemple : Un nuage dans le ventre). Nous avons appris qu’il est parfois dur de convaincre les illustrateurs/illustratrices de travailler avec les auteur.e.s, et que les éditeurs/éditrices peuvent supprimer les illustrations dans prévenir l’auteur.e.

Abier, Gilles. Un nuage dans le ventre. 2014
actessudjunior.fr

Gilles Abier aime tous ses livres, mais nous lui avons quand même posé la question : « est-ce qu’il y a un livre que vous avez écrit que vous préférez ? » Et il nous a répondu qu’il avait un coup de cœur pour Un nuage dans le ventre (livre que je trouve très poétique et que j’ai bien aimé), pour des raisons différentes mais notamment car il avait travaillé avec une illustratrice très connue nommée Kitty Crowther, mais malheureusement l’éditeur a supprimé les illustrations (qu’on peut cependant  retrouver dans une des traductions du livre).

J’ai beaucoup aimé cette rencontre, j’ai trouvé Gilles Abier drôle, gentil et très sérieux à la fois (même s’il était bavard). J’ai appris énormément de choses sur les métiers autour du livre et également sur l’histoire des romans de Gilles Abier (d’ailleurs cela m’a donné envie d’en lire certains que je n’ai pas pu découvrir), et cela m’a également donné envie d’écrire, et j’ai été très inspirée pour rédiger ce compte-rendu ; de plus c’était le premier écrivain que j’ai pu rencontrer. J’ai adoré, à un détail près… C’était trop court !!!

Adélaïde, 6e B.

Merci à Giles Abier pour cette belle rencontre et ces riches échanges, ainsi qu’à l’équipe de lettres et aux élèves pour leur implication dans ce projet.

De nombreux livres de Gilles Abier sont disponibles au CDI. N’hésitez pas à venir les découvrir !