Rencontre avec Gilles Abier : Le témoignage d’une lectrice.
Découvre l’émission de webradio qui a été préparée par des élèves de 6°B et de 6°F avec une interview exclusive de Gilles Abier en cliquant ici.
Le vendredi 6 décembre, nous avons eu la chance de rencontrer l’auteur Gilles Abier à l’occasion de « Livres en citadelle », salon littéraire qui se tient à Blaye tous les ans en décembre. La rencontre s’est passée au CDI du collège où les chaises ont été disposées en arc de cercle. La rencontre a duré de 10h40 à 11h30.
Gilles Abier est un écrivain français. Son premier roman Fausse compagnie a été publié en août 2000. Il écrit des romans pour les jeunes et les adolescents. Grâce à notre professeure de Français, Mme Burren-Damour (très motivée), nous avons pu nous préparer à cette rencontre en lisant quelques uns des livres de Gilles Abier. Pour ma part, j’ai lu Un nuage dans le ventre, Une graine en cadeau, Le nouveau roi de la France, Salut Hikaru, Tout pour le violon, Le trésor de l’île sans nom, La Vie en verte et Ma vie de génie incompris (qu’il a traduit). Pendant la rencontre, nous avons pu poser des questions sur son métier ou ses livres (qu’on avait rédigées au préalable dans une lettre).
Crédits photo : Ghani. 2019
On a appris de nombreuses choses sur le métier d’écrivain : qu’il n’y avait pas (contrairement à d’autres pays) de formation pour devenir écrivain, que Gilles Abier trouve (la plupart du temps) son inspiration dans des faits réels qu’ils transforme pour en faire des romans comme par exemple pour Un de perdu où c’est une affiche avec des portraits d’enfants perdus aperçue en gare de Périgueux alors qu’il attendait son train qui l’a inspiré. Nous avons appris que pour écrire un livre il ne suffit pas de l’imaginer et « pouf » il apparaît dans les magasins, il faut d’abord que l’éditeur le « valide », qu’il soit imprimé et vendu en librairie ou grande surface. Et quelques fois l’éditeur/l’éditrice choisit de ne plus imprimer le livre. Souvent les traducteurs/traductrices traduisent dans leur langue natale, d’ailleurs certains livres de Gilles Abier ont été traduits (exemple : Un nuage dans le ventre). Nous avons appris qu’il est parfois dur de convaincre les illustrateurs/illustratrices de travailler avec les auteur.e.s, et que les éditeurs/éditrices peuvent supprimer les illustrations dans prévenir l’auteur.e.
Crédits photo : Ghani. 2019
actessudjunior.fr
Gilles Abier aime tous ses livres, mais nous lui avons quand même posé la question : « est-ce qu’il y a un livre que vous avez écrit que vous préférez ? » Et il nous a répondu qu’il avait un coup de cœur pour Un nuage dans le ventre (livre que je trouve très poétique et que j’ai bien aimé), pour des raisons différentes mais notamment car il avait travaillé avec une illustratrice très connue nommée Kitty Crowther, mais malheureusement l’éditeur a supprimé les illustrations (qu’on peut cependant retrouver dans une des traductions du livre).
J’ai beaucoup aimé cette rencontre, j’ai trouvé Gilles Abier drôle, gentil et très sérieux à la fois (même s’il était bavard). J’ai appris énormément de choses sur les métiers autour du livre et également sur l’histoire des romans de Gilles Abier (d’ailleurs cela m’a donné envie d’en lire certains que je n’ai pas pu découvrir), et cela m’a également donné envie d’écrire, et j’ai été très inspirée pour rédiger ce compte-rendu ; de plus c’était le premier écrivain que j’ai pu rencontrer. J’ai adoré, à un détail près… C’était trop court !!!
Adélaïde, 6e B.
Merci à Giles Abier pour cette belle rencontre et ces riches échanges, ainsi qu’à l’équipe de lettres et aux élèves pour leur implication dans ce projet.
De nombreux livres de Gilles Abier sont disponibles au CDI. N’hésitez pas à venir les découvrir !
Webradiovds – Rencontre avec l’écrivain Gilles Abier
Participants : Mathis N – Mathis R (6F) ; Adélaïde – Nolhan – Lylou – Nathan B – Aïnhoa (6B)
ENTREZ DANS LE CABINET DE LECTURES DE 3°G
A différents moments de l’année, les élèves de troisième sont invités à lire un ouvrage en lien avec le programme de français. Pour chaque lecture, ils tiennent un carnet, un journal de lectures dans lequel ils identifient l’œuvre lue, la résume puis la critique.
Les premières pages des carnets de 3e G ont été consacrées à un petit récit de politique fiction : L’école est finie d’Yves Grevet. Margot et Bastien ont accepté de vous livrer leurs notes.
La critique littéraire de Margot.
L’Ecole est finie est un roman relativement court qui a été écrit par Yves Grevet et publié par Syros, en 2009, dans la collection Mini Syros. Ce livre fait partie du genre : fiction dystopique, ce qui signifie que l’univers que l’auteur a décrit, ne s’éloigne du nôtre que par ses seules transformations sociales ou politiques. Dans le livre, il critique l’école qui est devenue payante et l’éducation qui a énormément changé.
Dans le livre L’Ecole est finie, l’histoire se déroule en 2028, où nous suivons une partie de la vie d’un garçon de 12 ans qui étudie dans une école payante. Depuis la crise du XXIème siècle, les familles sont pauvres et font travailler leurs enfants. Lui, travaille à « Jardins et Maisons » pour contribuer aux finances du foyer. Ce garçon est tombé amoureux de sa voisine de pallier, Lila, qui elle, est employée à « Speed Fooding » depuis le CP.
Un soir, Lila annonce à son amoureux qu’ils vont se séparer, car les parents de la jeune fille ont décidé de l’inscrire dans une école clandestine, l’école du maquis, afin qu’elle cesse de travailler pour les aider. Le lendemain après les cours, il se rend chez son ami Hicham avant de partir à son travail installer les rayons de visseries. Sur le trajet, les deux enfants se rendent compte qu’un policier les suit, les arrête et emmène le jeune garçon au commissariat pour l’interroger sur la disparition de sa petite amie. De retour chez lui, il découvre une lettre de Lila qui lui donne rendez-vous à Paris pour lui raconter sa nouvelle vie.
- J’ai bien aimé ce livre parce que je trouve intéressant d’imaginer comment la vie pourrait être dans 9 ans et de comprendre comment les habitants se débrouillent pour éduquer leurs enfants ; ils peuvent nous servir d’exemple.
- Mais je trouve tragique de constater comment l’éducation a évolué, comment toute leur vie a changé, et que pour acheter de la nourriture ou pour un rendez-vous chez le dentiste, il faut un bon d’achat ou un ticket de réduction qui servent à divers trafics comme le narrateur le décrit : « si je voulais continuer de récolter des bons d’achat en fin de semaine » pour que « mon père les échange avec ses collègues de travail contre des tickets de réduction ».
- J’ai été gênée par le fait de ne pas connaître le prénom du garçon, j’ai trouvé frustrant de l’ignorer alors qu’il est le personnage principal.
- Le fait que l’histoire se déroule autour d’une relation amoureuse peut paraître banal pour certaines personnes mais personnellement je trouve émouvant d’observer comment un couple surmonte les péripéties de la vie comme en témoigne la dernière phrase du texte : « Je serai avec toi et nous serons nombreux ».
- L’école clandestine est un point positif qui montre qu’il existe encore des adultes qui s’intéressent à la vie des enfants et que les élèves de ces écoles sont les plus déterminés à changer leur avenir comme le décrit Lila dans le chapitre 4 : « Mais mes amis et moi, le soir dans le dortoir, on rêve de tout changer et on s’est juré d’y parvenir ».
La critique littéraire de Bastien.
Mon livre s’appelle L’Ecole est finie, il a été écrit par Yves Grevet. Il a été publié en 2009 et édité par Syros. Ce livre est un petit roman qui est rapide et facile à lire avec une histoire prenante.
Au début de l’histoire, on a l’impression d’être dans une école, car dans le texte on retrouve les mots « dictée, démonstrateur pédagogique » et un personnage qui est le narrateur nous raconte qu’il est fort en mathématiques.
Ensuite on apprend que le héros et sa copine travaillent en alternance dans des entreprises parce que leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité des écoles ordinaires.
Plus tard dans l’histoire, Lila (la copine du héros) lui annonce qu’elle va partir un long moment pour étudier illégalement avec un professeur retraité. Au début le héros ne veut pas qu’elle parte mais il comprend que c’est pour son bien donc il accepte qu’elle parte.
- J’ai bien aimé ce livre car il reflète peut-être ce qui se passera dans l’avenir.
- J’ai bien aimé aussi cette lecture car on s’identifie facilement au héros de l’histoire qui a presque notre âge. On imagine être à sa place dans une entreprise et travailler tous les jours.
- J’ai bien aimé aussi cette lecture car on s’identifie facilement au héros de l’histoire qui a presque notre âge. On imagine être à sa place dans une entreprise et travailler tous les jours.
- Par contre j’ai moins bien aimé l’histoire à certains moments, car le fait de faire travailler des enfants en entreprise c’est triste et parfois difficile comme par exemple durant le cours d’Education Physique, Sportive et Utile (EPSU) du héros où il fait la course avec un sac de terreau de cinquante litres.
- Il y a aussi des moments calmes et heureux dans l’histoire comme par exemple quand le héros est avec sa copine avant qu’elle parte et quand il la retrouve.
- On retrouve aussi des moments émouvants quand Lila raconte au héros qu’elle et ses amis rêvent de tout changer un jour et que le héros lui dit : « je serai avec toi et nous serons nombreux ».
« Aux arbres, citoyens ! »
Cette année plusieurs classes de 6e participent à un projet qui les invite à découvrir, réfléchir et agir en tant qu’éco-citoyens ! En effet face à l’urgence climatique, il paraît essentiel que les enfants d’aujourd’hui aient conscience des défis écologiques qui seront les leurs dès demain.
La première étape de ce projet a été de se documenter sur la notion de déchet. Une des étapes de ce travail d’informations a été la visite organisée par Mme Saint-Macary et Mme Burren-Damour sur le site du SMICVAL à Saint-Denis de Pile.
« En cette journée du 21 mars, les classes de 6e C et de 6e D ont passé une journée à Saint-Denis de Pile. Cette année, ces deux classes sont des classes éco-citoyennes. Le but de cette sortie était de nous sensibiliser au devenir de nos déchets.
En cette belle matinée ensoleillée, nous avons pris le bus pour nous rendre au SMICVAL. Arrivés sur le site, nous avons été divisés en deux groupes. Pendant que le premier groupe faisait des activités, le deuxième groupe visitait le centre de tri des déchets. Durant ces activités, nous avons appris que sans produit chimique nous pouvions réaliser des savons simplement avec de la glycérine naturelle, de l’huile d’amande douce ou de l’huile d’olive, de l’eau bouillante et des paillettes de savons de Marseille ; qu’avec des vieilles chaussettes, nous pouvions fabriquer des éponges et qu’avec de simples T-shirts usagés nous pouvions créer des sacs. Nous avons compris également que pour réaliser des yaourts à la poire, il est facile d’éviter l’utilisation des pesticides, du pétrole et du plastique.
Lors de la visite du centre de tri, nous avons pu constater qu’il était difficile d’écarter chaque déchet vu l’énorme quantité emmagasiné. Nous avons pu voir des petites boîtes, celles-ci sont installées sur le site afin d’accueillir des chauves-souris, ces petits mammifères sont là pour se nourrir de tous les insectes pouvant se trouver sur le site, notamment des moustiques.
Cette visite matinale terminée, nous avons pique-niqué, le but était bien évidemment de réaliser un pique-nique zéro-déchet.
En début d’après-midi, nous avons repris le bus pour aller au centre d’enfouissement des déchets de Lapouyade. Nous avons visité les serres de tomates, ce sont des écoserres©, les cultivateurs utilisent l’énergie produite par l’usine de traitement des déchets pour chauffer la production de tomates sans l’emploi de produits pesticides, ils utilisent le moins d’eau possible et mettent des filtres anti-insectes. Le zéro résidu de pesticide laisse des tomates saines à la consommation.
Nous sommes sur le retour, la journée a été très intéressante et enrichissante. Nous avons envie de faire maintenant encore plus attention à nos déchets afin d’aider à préserver notre planète. »
Compte-rendu rédigé par Maloïs Goudonnet, 6e D.