A différents moments de l’année, les élèves de
troisième sont invités à lire un ouvrage en lien avec le programme de français.
Pour chaque lecture, ils tiennent un carnet, un journal de lectures dans lequel
ils identifient l’œuvre lue, la résume puis la critique.
Les premières pages des carnets de 3e
G ont été consacrées à un petit récit de politique fiction : L’école est finie d’Yves Grevet. Margot
et Bastien ont accepté de vous livrer leurs notes.
La critique littéraire de Margot.
L’Ecole
est finie est un roman relativement court qui a été écrit par Yves
Grevet et publié par Syros, en 2009, dans la collection Mini Syros. Ce livre fait partie du genre :
fiction dystopique, ce qui signifie que l’univers que l’auteur a décrit, ne
s’éloigne du nôtre que par ses seules transformations sociales ou politiques.
Dans le livre, il critique l’école qui est devenue payante et l’éducation qui a
énormément changé.
Dans le livre L’Ecole est finie, l’histoire se déroule en 2028, où nous suivons une partie de la vie d’un garçon de 12 ans qui étudie dans une école payante. Depuis la crise du XXIème siècle, les familles sont pauvres et font travailler leurs enfants. Lui, travaille à « Jardins et Maisons » pour contribuer aux finances du foyer. Ce garçon est tombé amoureux de sa voisine de pallier, Lila, qui elle, est employée à « Speed Fooding » depuis le CP.
Un soir, Lila annonce à son amoureux qu’ils vont se séparer, car les parents de la jeune fille ont décidé de l’inscrire dans une école clandestine, l’école du maquis, afin qu’elle cesse de travailler pour les aider. Le lendemain après les cours, il se rend chez son ami Hicham avant de partir à son travail installer les rayons de visseries. Sur le trajet, les deux enfants se rendent compte qu’un policier les suit, les arrête et emmène le jeune garçon au commissariat pour l’interroger sur la disparition de sa petite amie. De retour chez lui, il découvre une lettre de Lila qui lui donne rendez-vous à Paris pour lui raconter sa nouvelle vie.
- J’ai bien aimé ce livre parce que je trouve intéressant d’imaginer comment la vie pourrait être dans 9 ans et de comprendre comment les habitants se débrouillent pour éduquer leurs enfants ; ils peuvent nous servir d’exemple.
- Mais je trouve tragique de constater comment l’éducation a évolué, comment toute leur vie a changé, et que pour acheter de la nourriture ou pour un rendez-vous chez le dentiste, il faut un bon d’achat ou un ticket de réduction qui servent à divers trafics comme le narrateur le décrit : « si je voulais continuer de récolter des bons d’achat en fin de semaine » pour que « mon père les échange avec ses collègues de travail contre des tickets de réduction ».
- J’ai été gênée par le fait de ne pas connaître le prénom du garçon, j’ai trouvé frustrant de l’ignorer alors qu’il est le personnage principal.
- Le fait que l’histoire se déroule autour d’une relation amoureuse peut paraître banal pour certaines personnes mais personnellement je trouve émouvant d’observer comment un couple surmonte les péripéties de la vie comme en témoigne la dernière phrase du texte : « Je serai avec toi et nous serons nombreux ».
- L’école clandestine est un point positif qui montre qu’il existe encore des adultes qui s’intéressent à la vie des enfants et que les élèves de ces écoles sont les plus déterminés à changer leur avenir comme le décrit Lila dans le chapitre 4 : « Mais mes amis et moi, le soir dans le dortoir, on rêve de tout changer et on s’est juré d’y parvenir ».
La critique littéraire de Bastien.
Mon livre s’appelle L’Ecole est
finie, il a été écrit par Yves Grevet. Il a été publié en 2009 et édité par Syros. Ce livre est un petit
roman qui est rapide et facile à lire avec une histoire prenante.
Au début de l’histoire, on a l’impression d’être
dans une école, car dans le texte on retrouve les mots « dictée,
démonstrateur pédagogique » et un personnage qui est le narrateur nous
raconte qu’il est fort en mathématiques.
Ensuite on apprend que le héros et sa copine travaillent en alternance dans des entreprises parce que leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité des écoles ordinaires.
Plus tard dans l’histoire, Lila (la copine du héros) lui annonce qu’elle va partir un long moment pour étudier illégalement avec un professeur retraité. Au début le héros ne veut pas qu’elle parte mais il comprend que c’est pour son bien donc il accepte qu’elle parte.
- J’ai bien aimé ce livre car il reflète peut-être ce qui se passera dans l’avenir.
- J’ai bien aimé aussi cette lecture car on s’identifie facilement au héros de l’histoire qui a presque notre âge. On imagine être à sa place dans une entreprise et travailler tous les jours.
- J’ai bien aimé aussi cette lecture car on s’identifie facilement au héros de l’histoire qui a presque notre âge. On imagine être à sa place dans une entreprise et travailler tous les jours.
- Par contre j’ai moins bien aimé l’histoire à certains moments, car le fait de faire travailler des enfants en entreprise c’est triste et parfois difficile comme par exemple durant le cours d’Education Physique, Sportive et Utile (EPSU) du héros où il fait la course avec un sac de terreau de cinquante litres.
- Il y a aussi des moments calmes et heureux dans l’histoire comme par exemple quand le héros est avec sa copine avant qu’elle parte et quand il la retrouve.
- On retrouve aussi des moments émouvants quand Lila raconte au héros qu’elle et ses amis rêvent de tout changer un jour et que le héros lui dit : « je serai avec toi et nous serons nombreux ».